Pour réaliser une étude sur les performances environnementales basée sur l'analyse de vie, d'un projet de construction, et notamment pour comprendre l’impact carbone d’un projet de construction, les ingénieurs, économistes, promoteurs, et autres acteurs, ont à leur disposition différents types d’outils : logiciels ACV, calculettes excel « maison », SaaS : Il est parfois difficile de s’y retrouver !
Que l’objectif soit de s’inscrire dans une démarche HQE, d’atteindre un label environnemental, ou de simplement respecter la réglementation environnementale, un acteur doit s’équiper. En effet, pour mener à bien une stratégie de construction durable, réaliser des projets ambitieux et vertueux, pouvoir s’engager dans l’éco-conception, il faut s’en donner les moyens et avoir les bons outils !
Nous avons donc décidé de faire le point sur les différentes options qui s’offrent aux différents acteurs du secteur du bâtiment qui doivent estimer, comprendre et maîtriser l'impact environnemental de leur projet de construction. Ceci avant le dépôt du permis de construire voir même avant l'achat du terrain.
On peut distinguer trois grands types d’outil pour piloter l’empreinte carbone d’un projet de construction : l’outil interne (Excel), le logiciel traditionnel (nécessitant installation), le logiciel web (SaaS).
La calculatrice faite maison sur Excel est un outil conçu le plus souvent pour pré-calculer l’impact carbone d’un projet dans les phases très amont (esquisse ou concours). L’objectif est de générer une estimation CO2 d’un projet à partir des données collectées par le bureau d’études lors de ses précédentes missions. De manière moins répandue, on trouve d’autres cas d’usages, par exemple des macros pour associer automatiquement les bonnes fiches FDES issues de la base INIES aux composants.
Dans le cadre de l’utilisation de ce tableur, l’avantage le plus fréquemment cité par les bureaux d’études y ayant recours est le fait que celui-ci soit justement leur outil « maison », c’est-à-dire bâti en fonction de leurs propres :
Totalement gratuit, l’outil n’a pas le côté « boîte noire » d’un logiciel commercialisé par une tierce partie : le bureau d’études ayant accès à chaque information a la main sur tout. Son utilisateur peut donc l’utiliser de manière totalement indépendante.
Les limites de l’outil sont organiques, liées à sa nature même.
Premier inconvénient : il nécessite de mobiliser des ressources - internes ou externes - pour l’enrichir à partir des données environnementales collectées lors des missions précédentes, pour mettre à jour les données (FDES, PEP ou DED) retirées de la base de données INIES, et pour y ajouter de nouvelles fonctionnalités. Du temps que les bureaux d’études ont rarement à disposition.
Le second également cité est le manque d’opérabilité d’un fichier excel “maison” avec d’autres logiciels, afin de collaborer et d’intégrer cet outil à la chaîne d’un valeur d’un projet. Pouvoir se connecter et modifier un projet à plusieurs sans risquer une perte de données, ou se connecter à d’autres logiciels comme un logiciel d’ACV Réglementaire, sont aujourd'hui des demandes prioritaires des acteurs de la construction. D’autre part il permet d’avoir accès seul aux données issues de la structure, et non de se baser sur des ratios issus de la moyenne des utilisateurs y ayant recours.
La troisième est sur l’aspect fonctionnel :
En effet, les logiciels comme Excel ne permettent pas de prendre en compte des volumétries simples comme des parallélépipèdes, et la gestion des variantes, nécessaire pour comparer l'impact environnemental de différents scénarios, est fastidieuse.
Le premier atout d’un logiciel desktop par rapport à un logiciel SaaS est qu’il nécessite un achat simple, souvent sans abonnement : on paye une fois pour avoir accès à ce logiciel, et l’on en est propriétaire à vie. D’autre part, son utilisation basique ne nécessite pas d’accès à Internet : il est installé directement sur un ordinateur et il n’y a pas besoin de connexion pour y accéder.
Du point de vue fonctionnel, ces logiciels comprennent des caractéristiques classiques attendues chez un outil Analyse Cycle de Vie Réglementaire : import de composants, comparateur de variantes projets, synchronisation avec des bases de données externes type INIES, fonctionnalités d’exports de résultats. Ils permettent de générer une étude d’analyse du cycle de vie réglementaire RE 2020 et d’obtenir une attestation du ministère.
Ce que l’on peut en revanche préciser sur ce type d’outils c’est leur aspect :
Un logiciel SaaS fonctionne par abonnement, c’est-à-dire que son utilisateur n’en est jamais propriétaire. Il paye pour un service c’est-à-dire que l’utilisateur bénéficie de manière continue à un outil :
De manière concrète , le SaaS permet de piloter une stratégie carbone sur l’ensemble des phases d’un projet de manière fluide, agile et robuste entre :
Là où le SaaS brille vraiment, c’est dans la possibilité permise aux ingénieurs, promoteurs, architectes, bailleurs sociaux, etc. de se positionner très tôt sur le projet et de prendre la main sur la stratégie carbone de leur projet, là où il est possible de mettre en place de vrais choix constructifs performants du point de vue carbone et économique, et d’assurer le respect des seuils réglementaires imposés par la RE 2020.
Afin d’illustrer ce qu’un logiciel SaaS peut vous permettre de réaliser à ce moment, vous trouverez ci-dessous un comparatif détaillé de notre logiciel d’aide à la décision Vizcab Explo et des calculatrices Excel traditionnellement utilisées par les BET :
Domaine |
Critères de comparaison | Vizcab Explo | Excel |
Gestion de Projet |
Modélisation de la volumétrie | 6 à 8 volumétries simplifiées disponibles, elles sont paramétrables : dimension parois, taux de vitrage, nb de logement par étage toiture (1, 2, 3 ou 4) pans ou terrasse. À venir : plusieurs volumétries par zones pour modéliser l’épannelage, intégration BIM pour obtenir les métrés, intégration d’un modeler 3D. |
Parallélépipède seulement |
Choix des éléments constructifs | En quelques clics en sélectionnant des macro-composants proposés et scorés par l’application, affichage immédiat de l’IC_construction et du coût selon les options choisies. À venir : en optant pour un bouquet de macro composants (bouquet de MC personnalisables via la bibliothèque). |
Pas de scoring permettant une comparaison claire entre macro-composants. Pas de bouquet proposant des combinaison prédéfinies de macro composant (ex. biosourcé, 2025…). Pas d’amélioration continue par ajout public ou personnalisé de nouveaux macro composant ou bouquets. |
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Création et gestion de variantes | Duplication puis édition des variantes en quelques clics, vue immédiate de l’impact du changement. | Nombre de variantes possibles limité. |
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Comparaison des variantes | Comparaison des variante de projets dans la fenêtre comparaison de l’application sur plusieurs dimensions, affichage des seuils RE2020. | Nombre de variantes possibles limité. | |
Granularité de la gestion de l’ACV |
Fine en mode saisie détaillée (modification des métrés ou des données environnementales). | Niveau macro seulement | |
Création d’ACV préparatoire RE2020 |
Oui (lien avec EVAL) |
Pas possible | |
Gestion des fiches environnementales et de macro-composants | Edition des macro composants | Bibliothèque des macro composants Vizcab maintenue par Vizcab. Administration de la bibliothèque de macro composants de manière autonome au niveau de l’organisation pour créer, dupliquer, supprimer ses propres macro composants. Bibliothèque des macro composants synchronisée pour tous les utilisateurs de l’organisation. |
Pas possible |
Mise à jour Base INIES | Toutes les 24h | 1 à 3-4 fois par an | |
Amélioration du scoring dynamique des macro-composants | Mise à jour en continu du scoring des macro-composants à partir de la màj INIES en continue et de 6000+ calculs ACV réglementaires phases PRO-DCE captés annuellement par Vizcab Eval. | Pas de scoring |
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Amélioration des ratios | À partir de 6000 calculs ACV réglementaires phases PRO-DCE captés annuellement par Vizcab Eval. | Échantillon faible de l’AMO de 20-30 projets / an | |
Collaboration | Partage des projets et collaboration | À venir : partage en 1 clic, invitation par email pour éditer le projet, export de rapport pdf, vue lecture seule, contrôle des droits d’accès, ... | Par mail en PJ |
Maintenance et amélioration de l’outil |
Déploiement des mises à jour (améliorations, corrections de bug) | Déploiements immédiats pour tous, contrôle des versions. Mises à jour suivant les évolutions des réglementations. | Déploiement manuel, possibilité d’avoir plusieurs versions simultanément. |
Amélioration continue | Modèle communautaire permettant d’améliorer continuellement le produit d’un point de vue fonctionnel, réglementaire et pour l’expérience utilisateur. | Coûteux et long à déployer | |
Reporting et gestion des données |
Capitalisation des données au niveau projet et organisation |
À venir : Consolidation des données des projets au niveau de l’organisation. | Impossible |
Sauvegarde des données |
Stockage géré et garanti par Vizcab, traçabilité des éditions des Explo. | Possibilité de pertes de fichier, possible duplication de fichier, aucune traçabilité. | |
Accessibilité des données |
De n’importe quelle machine, protégé avec identifiants et mot de passe. | Impossible | |
Ergonomie |
Expérience utilisateur |
Grande flexibilité pour définir une interface graphique moderne, intuitive, simple et efficace et s'adaptant aux différents utilisateurs | Impossible |
Intégration |
Interopérabilité |
À venir : connecteurs avec les outils BIM, logiciels de métrés, thermiques, API pour intégrations écosystème | Impossible |
En Conclusion :
Pour mettre en place une stratégie carbone pertinente et efficace, il faut s’en donner les moyens. En prenant du recul on remarque que, comme l’ensemble des secteurs d’activité, le BTP se digitalise progressivement avec l’adoption d’outils numériques interconnectés, et la mise en place d’un réel écosystème digital au service des acteurs de la construction. Si le marché français peut sembler à la traîne de ce point de vue, notamment par rapport à ses voisins allemands et anglais en ce qui concerne l’adoption du BIM, deux fois plus présents dans ces pays qu’en France, nous restons leaders sur l’intégration du calcul carbone dans la validation d’un projet de construction, il est donc nécessaire de proposer des solutions d’aide à la décision et de validation simple et ergonomique.
Pour rester compétitifs sur cet aspect, nous pouvons anticiper que les acteurs du bâtiment vont devoir s’équiper de suites technologiques performantes, collaboratives et interconnectées : dans ce cadre, nous pensons que le SaaS est l’atout clé pour vous aider à faire de la transition bas carbone un moteur du succès de vos projets !
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